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#4 Le traumatisme de l’accouchement : Côté maman

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Chloë est une femme cariériste qui ne pensait pas un jour devenir maman. Une fois enceinte, l’inquiétude s’installe. Elle raconte son angoisse de l’accouchement qui la poursuivra durant toute sa grossesse. Longtemps tabou pour elle, Chloë décide aujourd’hui de lever le voile et de nous parler en toute franchise de son traumatisme de l’accouchement. 

La carrière avant tout

Chloë ne souhaitait pas être maman. Elle s’occupait de sa carrière et ça lui convenait très bien ainsi. La trentaine passé, le désir d’enfant se prononça chez Matthieu, son conjoint. Il commença à en parler à Chloë, qui n’en voulait toujours pas. Chloë reçoit beaucoup de remarques dans son entourage et de collègues du fait qu’elle n’ait toujours pas d’enfant…

Quelques années plus tard, elle change d’avis : Ils commencent alors les essais bébé.

Devenir enceinte

Ils s’aperçoivent que ce ne sera pas si simple et qu’ils devront se faire aider médicalement. Le désir d’enfant de Chloë se renforce alors. Mais son rapport à la maternité ne l’aide pas à se projeter en tant que future maman. Elle décide de se faire suivre psychologiquement pour cela mais également pour sa peur de l’accouchement qui grandit en elle de mois en mois… Après des bilans de fertilités, on lui donne de la progestérone pour l’aider à tomber enceinte. Elle devient enceinte par grande surprise, en dehors des périodes de fertilités.

La grossesse

Chloë avait tellement peur de perdre le bébé, qu’elle vit très mal sa grossesse. À son travail, personne ne la soutient, et sa santé se dégrade. Elle s’arrête alors de travailler au bout de 4 mois de grossesse. Le stress ne l’aide pas et l’oblige à être hospitalisée 2 mois avant la date prévue d’accouchement. Interdiction pour elle de bouger avant une certaine date, pour éviter un accouchement prématuré.

Le traumatisme de l’accouchement

La poche des eaux se perce, elle est accompagnée par Matthieu à l’hôpital. C’est alors qu’elle commence le travail, avec pour seule compagnie, une amie par message qui lui explique comment gérer ses contractions. Elle fait littéralement un malaise après la pose de la péridurale, affirmant son angoisse de mourir pendant l’accouchement. Mal dosée ou mal posée (nous ne le savons pas), Chloë se sent complètement dans les vapes pendant tout l’accouchement, tout en ressentant les douleurs dans son bassin.

Une seconde sage-femme arrive et ne s’occupe pas du tout d’elle. Le travail n’avançant pas, l’obstétricien intervient avec une ventouse sans prévenir Chloë, qui ressent alors une extrême douleur. Matthieu intervient auprès du docteur qui lui répond sèchement que s’il n’est pas content, il s’en va. Il utilise alors les forceps et les douleurs de Chloé s’intensifient. Le docteur comprend enfin que l’anesthésie n’a pas fonctionné correctement pour Chloë et il décide de lui injecter un produit pour lui paralyser la partie basse du corps. 

C’est alors le blackout total pour elle, seule reste une impression d’être déchirée en 2. Complètement effondrée, elle demande à Matthieu de prendre le bébé. 

Le sentiment d’être seule 

Elle se retrouve alors seule avec le bébé, car en temps de Covid, les papas ne peuvent pas rester. Elle se retrouve totalement en état de choc et s’effondre le lendemain. L’allaitement “doit” se mettre en place et les sages-femmes lui mettent la pression en lui proposant le tire-lait. De retour à la maison, on lui demande d’être mère alors qu’elle se sent seule et démunie.

Pour plus de détails, je vous invite à écouter l’épisode. Et pour la version du papa, rendez-vous dans l’épisode précédent.

Crédit musique : S-Coast

Si vous souhaitez témoigner ou si vous connaissez quelqu’un qui aurait quelque chose à dire, n’hésitez pas à nous contacter !

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About the Author

Marjolaine

Je suis Jo, née en octobre 1987,  j’ai vécu les 23 premières années de ma vie à Fontenay sous bois (94) en région Parisienne, pour ensuite plier bagage et m’installer près des montagnes Alpines à Grenoble en 2012. Je suis photographe culinaire et illustratrice.

Depuis toute petite, je me questionne sur notre société. Comment est-elle faite ? Pourquoi avons-nous des tabous ? Comment faut-il s’habiller ? Etc. J’ai toujours été à contre-courant, car je ne voulais ressembler à personne.

Encore aujourd’hui, j’ai beaucoup de questions. C'est en discutant avec d'autres que je me suis aperçue que je n'étais pas la seule. Mais lorsqu’il y a des tabous, difficile d’obtenir des réponses…

Fin 2020, j’ai rencontré Manon qui réalise ses propres podcasts. De fil en aiguille, nous avons beaucoup parlé et nous nous sommes aperçues que nous avions beaucoup de choses en commun, notamment les podcasts et les sujets de société.

La suite, vous la connaissez.

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