Retrouvez le podcast sur votre plateforme d’écoute préférée.
Angélina est une jeune créatrice de contenus sur les réseaux sociaux . Elle a toujours subi de la grossophobie. Dès le plus jeune âge, son entourage s’inquiète de son poids et le divorce de ses parents n’arrange pas du tout les choses. Elle a beau faire du sport, son poids ne change pas.
Aujourd’hui j’ai 28 ans je suis obèse je suis à mon poids le plus haut et je ne me suis jamais sentie aussi belle de toute ma vie.
Angélina
Qu’est ce que la grossophobie ?
C’est un ensemble des attitudes et des comportements hostiles qui stigmatisent et discriminent les personnes grosses, en surpoids ou obèses. Elles peuvent être conscientes (donc malveillantes) mais également inconscientes. D’où l’importance de cet épisode pour expliquer à quel point la grossophobie est très présente dans notre société. Angélina s’est prêtée au jeu et à accepté de témoigner au micro de 100 tabou.
Mon rêve quand j’étais enfant c’était que mes parents m’envoient dans un camp où tu perds du poids, où tu manges que dalle, où j’allais pouvoir faire, en un été, 60 kg et avoir l’apparence qu’on attendait de moi.
Angélina
Les régimes et le sport
Les médecins lui recommandent de multiples régimes et une pratique de sport obligatoire. « L’équitation n’est pas un vrai sport », d’après le médecin d’Angélina. Elle se retrouve alors à pratiquer l’aviron, mais sans plaisir. Le sport est encore aujourd’hui une contrainte pour elle liée à son poids.
Un déclic
À l’adolescence, voyant sa mère mal dans sa peau, elle a le déclic et décide de se prendre en main. Elle utilise la méthode « faire semblant d’être pour devenir ». Du jour au lendemain, le regard des autres sur elle a changé. Elle est devenue “solaire”. Elle prend alors peu à peu confiance en elle et en son image vis-à-vis des autres.
“Mais non t’es pas grosse, t’es belle”
“Mais si je suis grosse. Je suis grosse ET belle !”
Une amie, puis Angélina qui lui répond
Se sentir bien dans son corps
Quelques années plus tard, elle décide de suivre une thérapie, pour régler en profondeur ses derniers « démons » vis-à-vis de son poids. Elle comprend alors que ses parents ont eu un impact fort sur son mal-être personnel.
Elle se souvient encore notamment de phrases de son enfance comme «Tu ne t’appelles pas Sandy ? Sandy Kilo (110kg) ? » ou “je passe le premier, sinon tu vas bloquer la porte, tellement t’es grosse”…
Aujourd’hui, Angélina se sent bien dans ses baskets et les commentaires grossophobes ne lui font plus rien. Elle continue son combat contre la grossophobie à travers les réseaux sociaux en aidant les gens à comprendre ce qu’est la grossophobie.
PS : Voici quelques liens et astuces pour lutter contre cette grossophobie :
- Livre « GROS n’est pas un gros mot ».
- Application d’accompagnement psychologique MINDLER.
- Le compte Instagram @graspolitique
Crédit musique : S-Coast
Si vous souhaitez témoigner ou si vous connaissez quelqu’un qui aurait quelque chose à dire, n’hésitez pas à nous contacter !